Comme un virus se répandant dans la jeunesse provoquant des changements dans les comportements, l’année 68 a vu des phénomènes identiques se développer aux quatre coins du monde.
En Février, c’est le Printemps de Prague.
Dans le même temps se sont des étudiants italiens qui occupent leur faculté d’architecture à Rome.
Toujours en février aux Etats-Unis, trois étudiants sont tués dans une manifestation pour les droits civiques.
En mars, en Pologne, campagne antisémite et purge politique contre les étudiants antisoviétiques.
De nouveau en Italie, grève générale au printemps.
Après l’assassinat de Martin Luther King des émeutes éclatent, les étudiants s’insurgent contre la guerre du Vietnam.
Au Mexique, massacre de Tlatelolco.
En Irlande, l’armée anglaise tire à Londonderry sur une marche pacifique pour les droits civiques.
Au Liban, manifestation pour soutenir la cause palestinienne.
En France, les étudiants de Nanterre, entraînent les ouvriers, la grève générale paralyse le pays.
A l’Odéon ce n’est plus de théâtre qu’il s’agit c’est un forum de débats politiques. On parle beaucoup, on veut refaire le monde…
Ce mouvement contestataire réunissant les étudiants et les ouvriers aurait dû logiquement se transformer en une révolution à la française et non en une éruption cutanée gratouillant les « élites ».
Le général de Gaulle vacilla mais les droitiers se reprirent, défilèrent sur les Champs Elysées et tout redevint comme avant.
Il n’y a que la morale sexuelle qui évolua vers une plus grande liberté, quant au reste…