Sous l’autorité de Staline
des gouvernants dévoyés mais gouvernants dévoyés
n’est-ce-pas un pléonasme, ont fait régner
la terreur.
De l’an 1917 à la mort de l’autocrate en
1953 ce qui s’est passé au Goulag, à Kolyma
est au même niveau que le drame du XXème siècle
: l’Holocauste nazi.L’écrivain Chalamov décrit
cet autre monde « comme celui de l’absolu, de la
cruauté et du désespoir. »
Le silence qui s’est instauré est de notre responsabilité
à nous tous qui avons fermé les yeux, bouché
nos oreilles aux cris des internés du Goulag comme
nous étions restés indifférents à
l’horreur de la Shoah.
Par-dessus les frontières, au-delà des glaces
de Kolyma nous avons une fois encore laissé au nom
d’une idéologie utopique des bourreaux torturer
pendant 36 ans des êtres humains qui n’avaient
comme culpabilité que de gêner une poignée
d’assassins.
« L’expérience
de l’inhumanité vécue jusqu’à
ses limites extrêmes ne laisse subsister que l’essentiel
– ce que j’ai connu un homme ne devrait pas le connaître
ni même savoir que cela existe.
Mourir aurait peut être été la solution
la plus simple.» Chalamov
|